Mozart, Concerto 20 - Neil Young - the Byrds - Art Blakey

Les concertos pour piano.
Voilà un domaine où Mozart BRILLE !
Mozart est excellent dans les symphonies, il est fabuleux dans les pièces pour piano, et par conséquent, il ne peut qu'être extraordinaire dans les concertos pour piano !

De mon point de vue, ses derniers concertos sont les meilleurs, et notamment les concertos 20 à 25.

Le concerto n°20 est fabuleux. Les trois mouvements du concerto sont fabuleux.
Le premier mouvement est épique, la perfection.
Le second mouvement est calme, de toute beauté.
Le troisième mouvement est intense et enflammé.

Ecoutons ce troisième mouvement !
Dans une interprétation de Alfred Brendel au piano, avec sir Neville Marriner and the academy of St Martin in the Fields.
J'aime beaucoup le jeu très vivant de Brendel, qui s'accorde à merveille avec ces concertos.
Certains d'entre vous pourraient préférer des interprétations plus intimistes ou romantiques, n'hésitez pas à partager vos avis 🙂

Haydn a aussi composé de superbes concertos pour piano, et le lien de filiation entre les deux se ressent... ce sera pour la prochaine publication 😉

Neil young est pour moi l'un des tous meilleurs artistes "rock" (probablement dans mon top 10, si ça veut dire quelque chose...).
Le début des années 70 a été sa meilleure période, au cours de laquelle il a enchaîné les albums formidables.

Durant cette période, l'album "Harvest", publié en 1972, est son album country-folk-rock. Un album brillant, avec la touche et l'esprit uniques de Neil Young.
J'en suis fan de cet album. Il inclut plusieurs "hits", et au delà de ça, il y a ce feeling unique, et puis, tous (je dis bien, tous) les morceaux de l'album sont géniaux.
Et pour couronner le tout, grâce au morceau "Alabama" sur cet album, on a eu la réponse "Sweet Home Alabama" de Lynyrd Skynyrd ! 🙂

Pour les moments où l'on veut être calme, un peu nostalgique, il suffit d'écouter le morceau "Old Man". Juste la guitare folk, cette guitare hypnotique avec la voix de Neil, puis la batterie, la basse, le banjo arrivent en douceur, et on y est, pleinement...

"Mr. Tambourine Man" est une de ces rares chansons qui est devenue tout autant un énorme succès, à la fois pour son auteur initial (Bob Dylan), et pour ceux qui en ont fait une reprise (les Byrds).
Elle est d'autant plus unique, que en réalité c'est la version des Byrds, et non l'originale de Dylan, qui est sortie la première.

A travers cette chanson, et à travers tout l'album du même nom, les Byrds ont inventé et défini ce qu'est le folk-rock, à cette époque, en 1965. Pour leur premier album.
En électrifiant des chansons folk. En superposant des choeurs au chant principal. En incorporant cette touche "californienne" à la musique.

Prenons du bon temps sur la côte ouest, avec "Mr. Tambourine Man" des Byrds.

Ah, le jazz de la fin des années 50, quelle période formidable !
Art Blakey est l'un de ceux qui ont poussé le mouvement "hard bop", en amenant le jazz "bop" dans des directions plus rythmées, et injectées d'influences blues.

Le résultat, c'est cet album, qui contient les succès "Moanin'" et "Are You Real", et où tous les morceaux ont ce swing qui donne le sourire et donne envie de bouger.

Faisons de la place pour accueillir "Are You Real", par Art Blakey and the Jazz Messengers.