le plus récent! publié : 22/05/2025
Martinů avec un happy end
Comment ai-je découvert le compositeur Martinů ?
Voyons... c'était récemment, il y a quelques mois, c'était "par accident"...
Ah oui, ça me revient. À intervalles réguliers (grosso-modo une fois par an ?), je "fais le point" sur la discographie de quelques interprètes que je trouve exceptionnels. Pour voir si, par hasard et bonne fortune, ils auraient enregistré des pièces que par ailleurs j'adore. Un de mes morceaux favoris, joué par un de mes interprètes favoris, c'est le graal, et parfois ça se produit.
Il y a quelques mois, donc, je me penche sur la discographie récente de quelques jeunes pianistes, dont la musicalité se place dans la même veine (mais avec leur sensibilité propre) que l'illustre S. Richter : Beatrice Rana, Anna Vinnitskaya, Bertrand Chamayou, Andrei Korobeinikov.
Et me voilà nez à nez avec les sonates pour violoncelle et piano de Bohuslav Martinů, interprétées par Johannes Moser (violoncelle) et Andrei Korobeinikov (piano).
On est aux antipodes de mes morceaux favoris, car je n'ai jamais rien écouté de Martinů, son nom me dit vaguement quelque chose. Mais c'est Korobeinikov, donc j'écoute avec attention, s'il y a de la magie sous-jacente, elle va forcément opérer.
Et bingo ! Mais c'est que c'est vachement bien !
Mais comment n'ai-je jamais écouté ce compositeur jusqu'ici ? Moi qui affectionne par dessus tout cette période [...]